dimanche 10 octobre 2010

LiverCool




Je suis une fille de Beatles. De fan en tous cas. Et pour fêter l'anniversaire de my beloved daddy, nous sommes partis en famille sur les traces des 4 garçons, à Liverpool. Ca ne semble pas très sexy un weekend à Liverpool et pourtant, c'est un voyage que je recommande. C'est une ville à l'architecture assez anarchique, entre vestiges de ville industrielle et bâtiments modernes. C'est au bord de la mer, il y a des docks, superbement rénovés, des bateaux et des pubs et des english en tshirt par 05 degrés. (Et pour les filles: TopShop, Primark, Miss Selfridges, Boots, Office... toutes les enseignes anglaises dans un périmètre bien plus restreint qu'à Londres!).







Et puis, il flotte dans l'air des mélodies légendaires, des chansons qui vous collent des frissons. J'ai les Beatles dans la peau et être là, dans les rues de leur enfance, m'a rendu nostalgique d'une époque que je n'ai pas connu. Nous logions dans un hôtel sur les docks, et ma chambre se trouvait être juste au dessus de l'entrée du musée Beatles, avec pop songs diffusées à longueur de journée, pour être bien dans l'ambiance.

J'avais un peu peur de ce musée, peur que ce ne soit qu'un sombre décor poussiéreux agrémentés de quelques reliques des Garçons. Et fort heureusement, je m'étais trompée. On y découvre leur enfance, leur rencontre, les débuts at the Cavern, l'hystérie ambiante, leur génie musical et la conquête du monde. Il y a des reconstitutions amusantes, comme une rue de Liverpool au début des années 60, le bureau de leur 1er "manager" dans un grenier de la ville, la boutique de disques "Nems" où ils achetaient leur disques ou encore l'intérieur d'un avion pour leur 1ère arrivée à NY. On sort sur "Imagine" avec le regret de ne pas avoir connu cette époque.

Le soir, pour les 60 ans du dad donc, nous avons dîné dans un des plus beaux pubs que j'ai vu (et j'en ai vu!): le Philharmonic Dining Rooms, sur Hope st, où les Beatles avaient leurs habitudes. Pour ceux qui connaissent peu ou pas l'Angleterre, sachez que, contrairement aux idées reçus, la cuisine anglaise est délicieuse, et bien souvent même dans les restaurants, de bien meilleure qualité que ce qu'on peut trouver chez nous...

Après cela, la cherry sur le cake de papa: the Cavern. Le mythique club où ont commencé nos anglais et où, si ma mémoire est bonne, ils ont joué presque 300 fois. La rue où se situe le club fait un peu "rue de la soif" mais quand on est dans la ville du meilleur et plus connu groupe du monde, on excuse bien "l'exploitation". Et puis, on est là, dans cette cave, pleine de rosbeefs à la bière, il y a un concert d'un groupe qui ne marquera pas son époque mais qui joue bien, et reprend par moment un "Love me do" ou un "Twist and shout", et on se laisse gagner par la nostalgie. On trouve même ça Livercool...











Le lendemain, en bons fans/touristes, nous avons fait le "Magical Mystery Tour". En bus. Non, non, ce n'est pas une blague. Anglais, Français, Japonais ou Américains, de 7 à 77 ans, pour une virée à la découverte de la jeunesse de nos idoles: les maisons de leur enfance, Penny Lane et son barber, Strawberry Field... J'ai ressenti une réelle émotion à me retrouver dans ce bus avec tous ces gens, à chanter avec eux (et oui!). On est fan ou on ne l'est pas. Mais je ne comprendrais jamais, quand il s'agit des Beatles, qu'on puisse ne pas l'être.








Daddy devant la maison de son idole Paul.





La maison de Ringo



Sentimental Journey...





la maison de John et sa tante Mimi